Il s’agit de la première démonstration de forêt analogique au monde ; les objectifs étaient de démontrer les processus accélérés de maturité de l’habitat et de l’écosystème en utilisant un mélange d’espèces végétales indigènes et exotiques d’une grande utilité pour l’homme.

Les forêts du Sri Lanka, qui existaient depuis des millénaires, ont été détruites par l’expérience coloniale de Ceylan. Cela a conduit à une vaste destruction des habitats naturels et des cycles qui soutenaient la biodiversité et les services écosystémiques, ainsi que des forêts montagnardes naturelles. La destruction a été préméditée en vue de concevoir des niveaux industriels de rendement, à l’époque pour le café et le thé. Le paysage de l’Arboretum et du Centre de recherche de Belipola représente la structure architecturale et les fonctions écologiques des forêts naturelles qui recouvraient ces paysages il y a plus de 350 ans.

À Belipola, on observe un habitat durable et successif qui fonctionne comme un arboretum, une banque de gènes, un générateur de biodiversité et une démonstration de la façon dont les pratiques de gestion guidées par les 12 principes de la foresterie analogue constituent l’une des mesures les plus efficaces (sinon la plus efficace) pour atténuer la perte de biodiversité indigène et les effets négatifs du changement climatique.

Les activités quotidiennes de l’Arboretum vont de la direction de la recherche appliquée liée aux services écosystémiques à la réalisation d’évaluations écologiques, en passant par la pratique de l’agriculture naturelle, la fabrication de compost, la gestion des pépinières, la collecte de semences, la gestion des bases de données sur les plantes, les pratiques d’aménagement paysager mécanique, les pratiques de gestion sectorielle et le rendement des récoltes.